Page 241 - Amechanon_vol1_2016-18
P. 241
Amechanon, Vol. I / 2016-2018, ISSN: 2459-2846
convergence des fils qui font signe vers un sens qui les réunit, bien en-deçà de toute
intention délibérée.
Des complices et des partenaires nécessaires
Pour que commence à s’élever la sculpture du Vaisseau fantôme de Leros, il fallait aussi
l’engagement des complices et des compagnons de la création partagée, il fallait l’idée
partagée et portée en commun, mais aussi réunir les matériaux, trouver les outils, une
sculpture de ferraille de plusieurs mètres ce n’est pas rien! il y faut la puissance du feu,
l’outillage et les compétences techniques, l’atelier approprié et équipé. Il fallait aussi
choisir le lieu d’installation où le Vaisseau fantôme trouverait sa place définitive.
De tout cela il était question lors de la réunion qui rassemblait à la Bibliothèque de Platanos,
autour du projet, toutes celles et ceux qui avaient accepté d’être de l’aventure, d’y
apporter leurs intérêts, leurs compétences, leurs appuis personnels, techniques, ou
institutionnels, et en tout premier lieu Dimitris, responsable de la Bibliothèque, et complice
de la première heure. Nous retrouvions là, à nos côtés, nombre de celles et ceux qui avaient
été présents lors de la conférence qui avait publiquement marqué le début de notre
résidence et nous avait permis de donner une première vision du projet, en présence du
Maire de Leros et de membres de l’équipe municipale: des enseignants, Chara, Foffi, Elena
Pentziki, professeure de français au lycée, que nous avions rencontrée lors de la
conférence inaugurale et retrouvions avec plaisir, Vanda notre hôtesse, d’autres comme le
professeur d’histoire du lycée…; des responsables municipaux précieux à divers titres,
Maria, Marcos…; le directeur de l’hôpital psychiatrique, Nikitas, et son jeune collègue,
Styllan Senar; bon nombre des membres de l’association culturelle liée à la Bibliothèque,
francophones où même français pour beaucoup d’entre eux, Nicos, Christian et Monique
Florentin, qui allaient devenir tous deux les intimes de l’atelier d’Yves Henri, chaque matin-
là pour prêter main forte à la création partagée.
241