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Amechanon, Vol. I / 2016-2018, ISSN: 2459-2846
Photographie 56
Photographie 57
Quand le Vaisseau fantôme de Leros prend forme. La création partagée en marche
La conférence, les performances, les interventions dans les écoles, tout cela ne faisait
pleinement sens qu’en lien avec la sculpture monumentale qui devait avoir pris corps et
avoir trouvé sa place au terme de la résidence. Yves Henri y travaillait à présent chaque
jour, avec l’appui technique des ateliers municipaux, l’aide de quelques amis venus nous
rejoindre, et l’engagement de celles et ceux dont nous avions croisé la route et qui étaient
devenus les fidèles partenaires de la création partagée. Je m’y associais moi-même chaque
jour et mettais la main à l’œuvre en cours avant de me rendre à l’école ou au collège de
Lakki, ou encore au collège-lycée de Platanos.
La sculpture monumentale du Vaisseau fantôme de Leros avait commencé à prendre forme
dans les ateliers municipaux, avant de s’installer très vite sous la grande tente de l’ONU
toute proche, à présent vidée de ses réfugiés, et devenu le temps de la résidence l’atelier
de l’artiste.
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